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PROGRAMME MOYENS METRAGES #1

La Parcheminerie
TYNDALL de Fatima Bianchi ( 2014 - Italie - 30min)
Un phare sur les monts de Brunate, son faisceau de lumière tourne incessant dans l'obscurité et il révèle quelque chose qui est resté dans l'ombre, en éclairant une maison. Dans la maison se trouvent les membres d'une famille dont on décrit le quotidien.Le récit se développe à un moment précis, lorsque Francesco, l'aîné, passe une année en prison. Pendant cette période, chaque membre de la famille échange des lettres avec lui.
L'effet de Tyndall est un phénomène de diffusion de la lumière à la présence de quelques particules dans l'air. Il se révèle, par exemple quand les lumières de la voiture sont allumées dans un jour brumeux. Le même effet est visible de la tour du phare qui regarde en direction de la maison de la famille des Bianchi.
 
ABSENCES de Tatiana Huezo (2015 – Mexique- 27min)
Un matin, un garçon et son père disparaissent, enlevés sur la route par des hommes armés. Restée seule avec sa fille, Lulu, victime insoumise, décide de raconter l’inacceptable : le vide impossible à combler, l’absence des êtres chers, les questions sans réponse et le silence suffocant. Un film poignant sur une part de l’histoire mexicaine contemporaine qui doit à tout prix être dite.
 
SCARS OF CAMBODIA de Alexandre Liebert et Emilie Arfeuil ( 2013 - France - 30min)
Tut est un pêcheur de 52 ans vivant à Kampot. Malgré la barrière de la langue, il a raconté, pour la première fois et sans mots, son passé sous les Khmers Rouges, à une photographe et un réalisateur, mimant les tortures subites en prison l'année de ses 15 ans.
Ce projet partage cette rencontre et témoigne de la mémoire enfouie, de la manière dont elle transparait dans les gestes, les attitudes et les regards, la manière dont elle marque quelqu'un à vie et constitue une personne. Les traumas physiques et psychologiques de Tut permettent de mettre en lumière les cicatrices historiques du Cambodge.

 

En présence des réalisateurs de SCARS OF CAMBODIA.